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Dans son ouvrage La violence à l’école, Marie-Jeanne Trouchaud liste quelques signaux qui doivent alerter les adultes sur une éventuelle violence subie par un enfant :
Marie-Jeanne Trouchaud rappelle que toute modification de comportement doit être prise au sérieux. Un enfant/ ado qui se fait harceler ou brutaliser (chantage, racket, menace…) a tendance à le cacher (parce que qu’il ne se sent pas à la hauteur, parce qu’il a honte, parce qu’il a été menacé de représailles, parce qu’il a peur d’affoler ses parents, parce qu’il veut protéger ses parents, parce qu’il n’entre voit pas de solution…).
Statistiquement, des enfants sont harcelés dans toutes les écoles et établissement scolaires.
Si l’école n’est pas tout d’abord un lieu où les adultes savent montrer l’exemple du respect (alors qu’il leur arrive d’exiger le respect de la part des enfants sans le pratiquer eux-mêmes), si les adultes ne savent pas protéger les enfants qui leur sont confiés ou s’ils se dédouanent de leurs responsabilités, alors l’escalade s’emballe très vite. – Marie-Jeanne Trouchaud
Marie-Jeanne Trouchaud insiste sur l’importance pour les adulte de prendre en compte les signaux d’alerte et de croire l’enfant quand il se confie, d’accueillir ses émotions à la hauteur de ce qu’il exprime sans minimiser les faits (et encore moins les nier).
Quelques amorces peuvent être utiles pour inviter les enfants/ adolescents à parler (dans le cadre d’un lieu et d’une heure opportuns, comme une pause à la terrasse d’un café lors d’une sortie shopping) :
J’ai remarqué depuis quelques temps que…
Je me demande si…
Parfois, il arrive qu’on ne voit pas d’issue à un problème alors qu’il y en a une.
J’ai l’impression que tu as besoin d’aide. Je suis avec toi parce que je t’aime.
Si tu le souhaites, je peux essayer de t’aider. Je te promets de ne rien faire sans ton accord.
Une fois que l’enfant a pu dire ce qu’il avait sur le coeur, le passage à l’action s’impose selon le degré de souffrance de l’enfant/ ado :
Par ailleurs, Marie-Jeanne Trouchaud conseille aux enseignants de surveiller particulièrement les lieux sensibles, comme les toilettes, les recoins dans la cour de récréation ou encore les lieux isolés dans l’établissement scolaire.
Quand un enseignant remarque que quelque chose ne va pas dans un groupe, il peut :
Du côté des enfants, la création de poste de médiateurs, l’introduction des messages clairs ou encore des cercles restauratifs facilitent ce processus. Du côté des adultes (enseignants et personnel éducatif), une formation à la Communication NonViolente est envisageable pour mieux faire face aux problèmes de violence à l’école.
Source: https://apprendreaeduquer.fr